La valeur d’un diamant dépend de quatre principaux critères, les « 4C » : La couleur (color), la pureté (clarity), la taille (cut) et le poids (carat). Plus un diamant est incolore, pur, de très bonne proportion ou d’un poids en carats important, plus il est rare et a de la valeur.
Le prix du diamant est mise à jour tous les mois, dans un document confidentiel intitulé « Rapaport Diamond Report», appelé aussi par les diamantaires le « Rap » ou la « Liste ». C’est donc grâce à ces listes de prix que l’on peut suivre l’évolution du prix du diamant.
Dans ce rapport, sont répertoriés dans un tableau les diamants selon leur forme. Dans chaque catégorie de poids on trouve en ordonnée, la couleur, et en abscisse, la pureté. Chaque case indique le centième du prix exprimé en dollars US par carat.
Exemple, lorsqu’on lit 90 dans le tableau des diamants de 0,6 carat, il faut lire 90 (la valeur) multiplié par 100 (nous sommes en centièmes) multiplié par 0,6 (carat), soit 90 x 100 x 0,6 = 5 400 $US. Le diamant en question vaut donc 5 400 $US au rapaport.

Certains diamants incolores présentent une réaction aux ultraviolets appelée fluorescence, elle provient d’une réaction entre l’énergie de la lumière et les atomes du diamant.

Dans la plupart des cas, cette fluorescence est de couleur bleue. Lorsque la fluorescence d’un diamant est forte, l’aspect général de la pierre peut en être modifié (aspect laiteux).

Elle est indiquée sur les certificats des diamants par l’une des mentions suivantes :

Pour un diamant dont la couleur est légèrement teinté (par exemple J, légère teinte de jaune), la fluorescence peut devient un facteur valorisant car celle-ci rend la pierre plus commerciale, la couleur du diamant peut être interprétée par l’œil comme un H (garde : blanc) surtout si la pierre est montée.

Au quotidien

Lorsque vous vous lavez les mains, retirez vos bagues : le savon peut se loger dans les parties en creux ou sur la culasse de votre diamant et ne pas être éliminé par un rinçage rapide.
Il est préférable de ne pas porter de bijoux à la plage, à la piscine ou pour faire du sport, afin d’éviter les chocs. Les travaux domestiques ou le jardinage présentent les mêmes risques.
Pour éviter les frottements, il est recommandé de ne pas faire glisser inutilement les pendentifs sur leur chaîne, de ne pas porter plusieurs bagues au même doigt.

Le rangement de votre bijou diamant

Pour éviter que les bijoux ne se rayent au contact les uns des autres, il convient de les protéger individuellement. Chaque pièce doit être rangée dans son écrin ou sa pochette individuelle, ou dans un compartiment séparé du coffret à bijoux. Les chaînes et colliers doivent être fermés, posés à plat et enveloppés. Ne jamais placer plusieurs bijoux ensemble sans protection.
Le réflexe de sécurité
Avant de mettre vos bijoux, vérifiez qu’il n’y a pas de jeu dans les fermoirs, que le serti des diamants n’a pas bougé. Sous l’effet des chocs ou des pressions, les griffes peuvent se soulever. Pour cela, il suffit de secouer doucement le bijou près de l’oreille ; un léger bruit indique que les pierres ne sont plus parfaitement maintenues.
Pour les sertis à grains, frotter le bijou sur un tissu fin : s’il accroche, c’est que les griffes ont bougé. En cas de doute, il est préférable de ne pas porter votre bijou et de le confier à un Expert.

L’entretien courant des bijoux or et diamant

Pour être éclatants, vos bijoux doivent être propres, vous pouvez les nettoyer vous-même à l’eau savonneuse tiède, en frottant délicatement avec une petite brosse très douce. Rincez soigneusement à l’eau tiède et essuyez avec un chiffon doux.
Il est déconseillé d’utiliser soi-même des appareils à ultrasons. Pour un maximum d’éclat, faire tremper quelques secondes vos diamants dans l’alcool.

Historique des certificats des diamants

Le Service Public du Contrôle de Diamants, Perles fines et Pierres précieuses à été créé en 1929 et rattaché à la Chambre de Commerce et d’ Industrie de Paris (CCIP) en 1935. Les diamants y sont authentifiés dès l’origine. A l’époque, aucun système de classification n’encadrait cette activité. C’était l’époque où l’on observait et l’on « parlait » plus qu’on ne mesurait, mais cela ne manquait pas de rigueur, car on dessinait déjà les diamants selon la méthode mise au point par Dina Level et Georges Gobel.

Cependant, seules les pierres exceptionnelles faisaient l’objet d’une attestation et tous les professionnels s’accordaient sur les qualités des pierres rares. La gestation du certificat, dans sa physionomie actuelle, est le résultat d’une évolution qui s’est accélérée dans les années 70 et qui a accompagné l’offre grandissante en diamants « mieux taillés ». Après une période durant laquelle les diamants pouvaient être garantis purs à la loupe 3x, le laboratoire consulaire a émis les premières attestations « pur à la loupe 10x » en 1978. Quand à la couleur, c’est en 1977 que la correspondance entre les étalons CIBJO, HRD et GIA a été reconnue, dans la foulée d’un congrès de la CIBJO qui s’était tenu à Paris peu avant.

Les caractéristiques renseignés dans le certificat d’un diamant

Un certificat est la carte d’identité du diamant, c’est-à-dire ses critères objectifs de qualité, ses caractéristiques propres, il ne peut plus être confondu avec un autre. Il se présente sous la forme d’un imprimé sur lequel sont notées les caractéristiques du diamant expertisé.

On trouvera donc les renseignements suivants :

Mode opératoire

Le diamant est observé à la loupe binoculaire afin de rechercher ses inclusions caractéristiques, et déterminer sa pureté. La majorité des laboratoires de gemmologie reportent ces défauts sur le certificat, pour compléter l’identification du diamant.
Attention à ce terme : « clarity enhanced » qui figurent parfois sur les certificats. Clarity enhanced signifie que vous êtes en présence d’un diamant dont la pureté a été modifiée afin de l’améliorer.
La couleur d’un diamant est analysée par comparaison à des pierres étalons. Le spectrophotomètre, plus précis, permet aussi de définir la couleur d’un diamant. Attention à ce terme : « Color enhanced » signifie que vous êtes en présence d’un diamant dont la couleur a été modifiée afin de l’améliorer.
La fluorescence peut être légère (“slight”), moyenne (“medium”) ou forte (“strong”). Lorsqu’un diamant est fluorescent, il devient plus ou moins luminescent sous l’effet des rayons ultraviolets (UV).
Les proportions et le fini sont analysés en plaçant le diamant dans un projecteur de profil (ou proportionscope). Un système de miroir permet la projection de l’image agrandie du diamant sur un support où sont dessinés des repères références. Ce calcul détermine l’appréciation de la symétrie du diamant : “ideal”, “excellent”, “very good”, “good”, “fair”, “poor” ou “unusual”.

Les laboratoires de gemmologie ont parfois leurs spécificités, certains d’entre eux qualifieront les proportions du diamant, d’autres ne le feront pas (par exemple pour le LFG).

Pourquoi établir un certificat ?

Pour reconnaître votre diamant de façon indiscutable : en cas de vol ou de simple mise en réparation, vous êtes en mesure de pouvoir identifier et prouver la propriété de votre diamant grâce à ses inclusions et à ses dimensions clairement notées.
Pour faire une évaluation précise du diamant aux assurances en cas de sinistre.
Pour faire des comparaisons de prix entre diamants de qualité égale car ce document est le gage de la valeur d’une pierre.
Pour négocier : un diamant est plus facilement négociable lorsqu’il est certifié, surtout s’il est serti, car la monture ne permet pas une observation fiable.

La gravure au laser d’un diamant

Depuis quelques années, l’inscription au laser du numéro du certificat sur le rondiste ou sur la table du diamant tend à se développer. Cette option permet ainsi d’identifier précisément et sans contestation possible un diamant qui est accompagné de son certificat, lorsque la gravure reprend ce numéro unique de certificat. L’inscription est très discrète et invisible à l’œil nu, il faut une loupe 10 X pour la voir.
Il est tout a fait possible de graver sur le rondiste du diamant autre chose que le numéro du certificat, une petite phrase comme : « I love you » ou encore « Pour toi mon amour… », etc…

Généralités

Le carat est l’unité de mesure qui permet d’évaluer le poids des diamants. Le carat métrique correspond à 0,20 g (soit pour un diamant de 5 carat, un poids de 1 gramme). Ce mot provient du grec ancien keratia signifiant cornes et désignant le caroubier dont les fèves régulières, servaient d’étalon de poids.

Attention à ne pas confondre le carat métrique, qui détermine le poids des pierres, et le carat qui détermine le titre des métaux. Pour l’or, plus le carat est haut, plus le titre est élevé. Ainsi l’or 18 carats est constitué de 750 millièmes d’or pur et de 250 millièmes d’alliages divers, mais ce n’est pas un poids de diamant !

Carat et diamants

Le poids des diamants est un des éléments déterminants de son prix, avec la taille, la couleur et la pureté. Le poids se mesure au centième près et le carat est divisé en 100 points. On parle d’un “25 points” pour parler d’un quart de carat (0,25 ct) et d’un “demi point” pour parler d’un demi carat (0,50 ct).

Le prix du diamant n’est pas linéaire, il est établi par seuil, en fonction de son poids. Il peut ainsi exister une grande différence de prix entre un diamant de 0,89 carat et un diamant de 0,9 carat, ces deux valeurs se trouvant sur différents seuils. De même, les grosses pierres étant rares, leur prix n’est pas proportionnel à leur poids : un diamant de 1,5 carat fait trois fois le poids d’un diamant de 0,5 carat, mais son prix peut être entre cinq et sept fois supérieur à celui d’un 0,5 carat.

Évaluation du poids d’un diamant rond

Les critères de taille et de régularité propres au diamant permettent d’évaluer le poids d’une pierre en prenant ses dimensions. Pour un diamant rond (taille brillant), la formule est :
(hauteur) X (rayon²) X 0,0245.

La pureté d’un diamant détermine le nombre et la taille des inclusions visibles dans la pierre. La plupart des diamants contiennent des inclusions, et des normes internationales permettent de mesurer le degré de pureté d’un diamant.

Une fois détectée, une inclusion est observée par la table ou par la couronne pour déterminer :

Ces trois facteurs déterminent sa visibilité et sont traduits par l’échelle de pureté suivante :

Généralités

L’appréciation de la couleur est déterminante dans la valeur d’un diamant. A noter que plus le diamant est blanc, plus il a de valeur. Des échelles de couleur ont été établies dans différents pays, mais celle du Gemological Institute of America (GIA) fait autorité au niveau international :

Pour évaluer la couleur d’un diamant, l’œil de l’observateur doit être bien reposé et la lumière utilisée doit être de 7000 °K (Kelvin) à incandescence filtrée. Le diamant à évaluer doit être propre (un rondiste sale assombrit le diamant et change son aspect). Le diamant ne doit pas être serti.

Mode opératoire

Pour apprécier la couleur d’un diamant, il faut le poser dans un pli de bristol blanc et l’observer par la culasse pour ne pas être troublé par le feu des facettes. Ainsi, la pierre offre son maximum de transparence.

Comparer la pierre à tester avec les pierres témoins ou “master stones”, en observant le diamant sous un angle de 30° par rapport au pavillon.

La fluorescence

La fluorescence du diamant doit être notée comme une caractéristique de celui-ci, et influe sur son prix. Voici les différents degrés de fluorescence :

Les diamants de couleur

Au-delà de cette échelle des diamants (de D à Z), on trouve des couleurs fantaisie, qualifiées sur les certificats de « fancy colors ». Les certificats classent également leur couleur.

Les 4 principaux degrés d’intensités des diamants de couleur sont : le Fancy Light, le Fancy, le Fancy Intense et le Fancy Vivid.

Le diamant taillé se décompose en 4 grandes parties :
La table
La couronne
Le rondiste
La culasse

Taille brillant

Le diamant est le plus dur des minéraux naturels.
Sa taille est difficile et onéreuse. Néanmoins, les hommes ont été attirés par le travail de ce minerai, puisque les premières ébauches de taille ont été réalisées vers 1400. Cet art n’a cessé de s’améliorer jusqu’en 1939, où la méthode atteint sa perfection : le brillant moderne. Le brillant détient le palmarès des diamants les plus demandés et les plus appréciés au monde. Ses qualités optiques sont exceptionnelles. En effet, chaque rayon lumineux entré par la table ou la couronne se réfléchit plusieurs fois à l’intérieur de la pierre avant de ressortir et de frapper l’œil de l’observateur.

La taille rond-brillant compte 56 facettes plus la table, soit 57 facettes :
Pour la couronne : 8 coins de table ou bezels, 8 étoiles et 16 haléfis.
Pour la culasse : 8 pavillons et 16 haléfis.

Les proportions du diamant

Les proportions du diamant, et plus spécialement la hauteur du diamant comparé au diamètre, et le diamètre de la table comparé au diamètre du diamant, déterminent comment la lumière se reflétera dans le diamant. Un diamant ayant de bonnes proportions réfléchira la lumière d’une facette à une autre (comme un miroir) et la dispersera, la reflétera par le dessus du diamant (par la table). Les proportions déterminent la brillance du diamant.
A contrario, tout défaut de proportion entraîne une perte de “brillance”. Dans un certificat diamant, la qualité de la taille apparaît, en ordre décroissant, telle que :

Excellente
Très bonne
Bonne
Moyenne

Le fini du diamant

La symétrie et le poli d’un diamant déterminent les « feux » d’un diamant. L’estimation de la « symétrie » résulte de l’observation de :

Un diamant peut avoir une bonne symétrie mais de mauvaises proportions.

L’estimation du « poli » résulte de l’observation de :

Les différentes tailles

Les autres tailles, dites “tailles fantaisie” : Les tailles fantaisie sont les diamants de formes variées. Le lapidaire choisit la forme de la pierre en observant les inclusions et la matière pour en tirer chaque fois le meilleur parti. Les tailles de diamant les plus courantes sont: poire, princesse, marquise, ovale, coussin, émeraude, baguette, trapèze, carré, triangle. Les proportions de ces tailles sont toutes aussi importantes que pour la taille brillant et sont appréciées de la même façon sur les certificats.

L’influence de la taille sur le coût

Tout défaut de taille est indiqué sur le certificat et entraîne une décote du diamant. Les caractéristiques à regarder :

Le Dessin

Un bijou diamant de créateur (alliance diamant, bague de fiançailles ou bague diamant, pendentif diamant, etc…) prend d’abord forme sur le papier.
Un dessin donne une première impression du bijou final, et est facilement modifiable en fonction des désirs du client.

La maquette en cire

Tous les bijoux sont sculptés avec différentes spatules chauffées par un brûleur, afin de fondre la cire, et la déposer par addition et créer la maquette du modèle souhaité.

Cette Maquette en cire servira à réaliser le bijou, la bague diamant, la bague solitaire… en utilisant la technique de fonte à cire perdue.

Moulage et coulée de l’or

Sur la cire terminée est fixée une « tige de coulée » qui servira à couler le métal fondu. Le bijou en cire et sa tige de coulée sont ensuite noyés dans un creuset avec un plâtre résistant aux hautes températures.

Après durcissement du plâtre, le creuset est posé à l’envers dans un four et la cire fond et s’écoule hors du moule, (d’où le nom de cire perdue) laissant ainsi un vide dans lequel le métal en fusion (or, argent, platine…) sera injecté.

Le plâtre est ensuite brisé et on découvre le bijou brut en or avec sa tige de coulée. Il faudra encore le travailler, enlever la tige de coulée, le polir pour obtenir le bijou fini.

Le poinçon

Chaque bijou de plus de 3 grammes reçoit 2 poinçons, le poinçon de Maître (celui de l’atelier) et le poinçon de l’Etat qui garantit le titrage des métaux.

Or 18 carats : tête d’aigle. Platine : tête de chien.

Le Sertissage

Le sertissage en joaillerie, fait partie intégrante du bijou fini. Il lui offre l’éclat et la distinction par la mise en valeur de pierres telles le diamant, le saphir, l’émeraude, etc. Selon la structure du bijou, on distingue différents sertis qui possèdent chacun leurs contraintes d’adaptation :

Le serti à Griffes

Consiste à enserrer un diamant entre plusieurs griffes de métal, pensées à l’avance. Il est très utilisé en joaillerie, car il laisse agréablement circuler la lumière.

Le serti à Grains

Très à la mode, est apprécié des clients car il laisse un motif visible autour des pierres, il est très raffiné. Il s’adapte facilement aux diverses formes de bijoux, ainsi qu’aux différents métaux sans poser trop de problème. Il est par contre délicat et demande une minutie, une habileté et une patience sans faille.
Pour la technique, les pierres sont maintenues par des pousses de métal prises directement dans le bijou puis rabattues perlées pour donner les grains finals.

Le serti Clos

Maintient la pierre sur la bague en l’encerclant de métal, rabattu au marteleur. Il est surtout utilisé pour les pierres de valeur et de taille baguettes ou carrées. Il reste toutefois très courant pour le serti d’un seul gros diamant, de centre par exemple. Il est le plus ancien des sertis.

Le serti « Rail »

Consiste à enchâsser les pierres entre deux rails. Il est visuellement assez proche du serti clos, et s’utilise souvent pour les pavages de diamants taille baguette.

Le polissage

Des disques en feutre ou en coton sont enduits de pâtes plus ou moins abrasives et permettent de polir la surface du métal.
Pour les endroits difficiles à atteindre (repercés, angles intérieurs), on utilise des fils de coton enduits des mêmes pâtes abrasives que l’on passe dans la partie peu accessible puis que l´on frotte vigoureusement.

Le rhodiage

Le rhodiage est un procédé traditionnel utilisé en joaillerie qui consiste à déposer par électrolyse une fine couche de rhodium (de 0.2 à 0.3 microns) sur l’or. Le bijou diamant est d’abord dégraissé, puis rincé, pour être plongé dans un bain de rhodium pendant environ une minute.

Il rend plus éclatant les bijoux en or blanc. Il peut aussi être appliqué aux bijoux en platine, mais cela n’est pas nécessaire. Il est possible enfin d’appliquer du rhodium sur un bijou en or jaune, afin de le rendre blanc, mais cette pratique n’est pas recommandée car il faut la renouveler régulièrement. En effet le rhodiage s’enlève avec le temps, laissant apparaître un bijou avec des tâches jaunâtres !
NB : Le rhodium est un métal précieux qui fait partie de la famille du platine. Souvent utilisé comme plaquage sur l’or et l’argent, il permet d’augmenter la résistance à l’oxydation et d’atténuer les rayures de votre bijou

Description

L’or est le métal précieux le plus travaillé en bijouterie joaillerie. L’or pur est un métal noble, ce qui le rend inoxydable et quasiment inaltérable. L’or est très malléable, il n’est pas utilisé pur, mais toujours en alliage.
L’or de joaillerie, c’est-à-dire mélangé à un ou plusieurs autres métaux pour augmenter sa rigidité, peut présenter différentes teintes :

Le terme « or blanc » est souvent utilisé pour désigner l’or gris en bijouterie. En France et en Europe le nickel est maintenant interdit, car source d’allergie. L’or « blanc » est donc recouvert d’une fine couche de rhodium, qui disparaît avec le temps, redonnant une couleur gris-jaune à l’or.

En France l’appellation “or” ne vise que le 18 carats et plus. Le carat détermine le titrage, c’est à dire la proportion d’or pur :
• or 24kt = or pur
• or 22kt = 91,7% d’or pur
• or 18kt = 75% d’or pur
• alliage d’or 14kt = 58,3% d’or pur
• alliage d’or 12kt = 50% d’or pur

Entretien

Même s’il n’est pas utilisé pur, l’or reste un métal tendre qui marque et se raye vite. Il est nécessaire de porter ses bijoux avec soin et d’éviter les chocs.
Vous pouvez vérifier vous-même le serti de votre bijou diamant à l’aide d’une loupe, ou même en le secouant légèrement près de votre oreille. Si vous entendez votre ou vos diamants bouger, il est nécessaire de l’apporter à un bijoutier spécialisé.
Lorsque la monture est très rayée, il est toujours possible de la faire repolir afin de lui redonner son éclat originel. Pour l’or blanc, il faut prévoir un rhodiage supplémentaire. En effet, l’or blanc n’est jamais blanc comme le platine, il a une légère teinte gris-jaune ; une fois poli, il est plongé dans un bain de rhodium, déposé par électrolyse. Ainsi de la même manière qu’un simple poli pour l’or jaune, il retrouvera son éclat du premier jour.
Le nettoyage se fait sans difficulté, la méthode la plus simple consiste à les immerger dans de l’eau savonneuse que l’on fera bouillir pendant une dizaine de minutes.
Si les objets comportent des traces de graisses, un simple passage avec un coton imbibé d’essence à Briquets suffit. Pour des traces plus coriaces, les objets en or peuvent être trempés dans de l’acide nitrique pur pendant une demi journée.

Le platine

Ce métal a une couleur argent blanc lorsqu’il est pur, il est malléable, ductile et très résistant à la corrosion. Sa résistance à l’abrasion et au ternissement fait qu’il est apprécié en bijouterie.
Le platine est considéré comme un métal plus précieux que l’or, de telle sorte qu’une récompense de platine est meilleur qu’une récompense d’or.
Le prix du platine varie en fonction de sa disponibilité, mais normalement il coûte environ deux fois plus cher que l’or. En dehors de cet inconvénient, le platine est particulièrement apprécié pour sa blancheur, qui n’a aucune influence sur la couleur des pierres. La pureté de sa blancheur métallique est souvent associée à la pureté lumineuse du diamant.
Le platine s’utilise presque pur. L’alliage de palladium ou d’iridium est de seulement 5 %. Plus dur et plus résistant à l’usure que l’or blanc, sa patine et son lustre sont incomparables.

Le solitaire Diamant :

Le Classique de la beauté. La bague solitaire diamant est le classique apprécié depuis des décennies. Élégance incomparable, un diamant seul est serti sur une monture en or blanc, jaune ou platine. Cette bague est Symbolique de l’amour éternel.
Les bagues « solitaire » diamant sont intemporelles et indémodables. Une monture de bague solitaire diamant à 4 griffes laisse mieux voir le diamant ; une monture de bague solitaire diamant à 6 griffes offre davantage de sécurité.

Le solitaire diamant épaulé :

L’agencement de trois diamants sur la bague : un diamant de centre plus important entouré de chaque côté d’un diamant de même forme, ou de forme différente.
Cette monture de bague donne de l’assise au bijou, contribue à sa luminosité et symbolise la solidité d’un engagement.

Les bagues diamants pavées :

Ce type de bague crée un effet d’extrême brillance. Les rangées de diamants dissimulant la monture reflètent un arc-en-ciel de lumière à la surface de la bague.
Les bagues pavées sont de formes très variées et permettent une grande liberté artistique.

Les bagues Trilogy :

La mémoire des moments vécus ensemble ; une bague qui scelle et rappelle les sentiments. La bague est composée de trois diamants, chacun symbolisant un temps : hier, aujourd’hui, demain.

Les bagues « Toi et Moi » :

Image du couple inséparable, la bague « toi et moi » est un grand classique. La proximité de deux diamants, symbolise l’amour à deux.

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