Publié le : 27 juillet 20209 mins de lecture

Le Dessin

Un bijou diamant de créateur (alliance diamant, bague de fiançailles ou bague diamant, pendentif diamant, etc…) prend d’abord forme sur le papier.
Un dessin donne une première impression du bijou final, et est facilement modifiable en fonction des désirs du client.

La maquette en cire

Tous les bijoux sont sculptés avec différentes spatules chauffées par un brûleur, afin de fondre la cire, et la déposer par addition et créer la maquette du modèle souhaité.

Cette Maquette en cire servira à réaliser le bijou, la bague diamant, la bague solitaire… en utilisant la technique de fonte à cire perdue.

Moulage et coulée de l’or

Sur la cire terminée est fixée une « tige de coulée » qui servira à couler le métal fondu. Le bijou en cire et sa tige de coulée sont ensuite noyés dans un creuset avec un plâtre résistant aux hautes températures.

Après durcissement du plâtre, le creuset est posé à l’envers dans un four et la cire fond et s’écoule hors du moule, (d’où le nom de cire perdue) laissant ainsi un vide dans lequel le métal en fusion (or, argent, platine…) sera injecté.

Le plâtre est ensuite brisé et on découvre le bijou brut en or avec sa tige de coulée. Il faudra encore le travailler, enlever la tige de coulée, le polir pour obtenir le bijou fini.

Le poinçon

Chaque bijou de plus de 3 grammes reçoit 2 poinçons, le poinçon de Maître (celui de l’atelier) et le poinçon de l’Etat qui garantit le titrage des métaux.

Or 18 carats : tête d’aigle. Platine : tête de chien.

Le Sertissage

Le sertissage en joaillerie, fait partie intégrante du bijou fini. Il lui offre l’éclat et la distinction par la mise en valeur de pierres telles le diamant, le saphir, l’émeraude, etc. Selon la structure du bijou, on distingue différents sertis qui possèdent chacun leurs contraintes d’adaptation :

Le serti à Griffes

Consiste à enserrer un diamant entre plusieurs griffes de métal, pensées à l’avance. Il est très utilisé en joaillerie, car il laisse agréablement circuler la lumière.

Le serti à Grains

Très à la mode, est apprécié des clients car il laisse un motif visible autour des pierres, il est très raffiné. Il s’adapte facilement aux diverses formes de bijoux, ainsi qu’aux différents métaux sans poser trop de problème. Il est par contre délicat et demande une minutie, une habileté et une patience sans faille.
Pour la technique, les pierres sont maintenues par des pousses de métal prises directement dans le bijou puis rabattues perlées pour donner les grains finals.

Le serti Clos

Maintient la pierre sur la bague en l’encerclant de métal, rabattu au marteleur. Il est surtout utilisé pour les pierres de valeur et de taille baguettes ou carrées. Il reste toutefois très courant pour le serti d’un seul gros diamant, de centre par exemple. Il est le plus ancien des sertis.

Le serti « Rail »

Consiste à enchâsser les pierres entre deux rails. Il est visuellement assez proche du serti clos, et s’utilise souvent pour les pavages de diamants taille baguette.

Le polissage

Des disques en feutre ou en coton sont enduits de pâtes plus ou moins abrasives et permettent de polir la surface du métal.
Pour les endroits difficiles à atteindre (repercés, angles intérieurs), on utilise des fils de coton enduits des mêmes pâtes abrasives que l’on passe dans la partie peu accessible puis que l´on frotte vigoureusement.

Le rhodiage

Le rhodiage est un procédé traditionnel utilisé en joaillerie qui consiste à déposer par électrolyse une fine couche de rhodium (de 0.2 à 0.3 microns) sur l’or. Le bijou diamant est d’abord dégraissé, puis rincé, pour être plongé dans un bain de rhodium pendant environ une minute.

Il rend plus éclatant les bijoux en or blanc. Il peut aussi être appliqué aux bijoux en platine, mais cela n’est pas nécessaire. Il est possible enfin d’appliquer du rhodium sur un bijou en or jaune, afin de le rendre blanc, mais cette pratique n’est pas recommandée car il faut la renouveler régulièrement. En effet le rhodiage s’enlève avec le temps, laissant apparaître un bijou avec des tâches jaunâtres !
NB : Le rhodium est un métal précieux qui fait partie de la famille du platine. Souvent utilisé comme plaquage sur l’or et l’argent, il permet d’augmenter la résistance à l’oxydation et d’atténuer les rayures de votre bijou

Description

L’or est le métal précieux le plus travaillé en bijouterie joaillerie. L’or pur est un métal noble, ce qui le rend inoxydable et quasiment inaltérable. L’or est très malléable, il n’est pas utilisé pur, mais toujours en alliage.
L’or de joaillerie, c’est-à-dire mélangé à un ou plusieurs autres métaux pour augmenter sa rigidité, peut présenter différentes teintes :

  • L’or jaune est en principe constitué de 75 % d’or, de 12,5 % d’argent et de 12,5 % de cuivre.
  • L’or rose est normalement composé de 75 % d’or, de 5 % d’argent et de 20 % de cuivre.
  • L’or gris comporte habituellement 75 % d’or, d’argent, de cuivre et de palladium.

Le terme « or blanc » est souvent utilisé pour désigner l’or gris en bijouterie. En France et en Europe le nickel est maintenant interdit, car source d’allergie. L’or « blanc » est donc recouvert d’une fine couche de rhodium, qui disparaît avec le temps, redonnant une couleur gris-jaune à l’or.

En France l’appellation “or” ne vise que le 18 carats et plus. Le carat détermine le titrage, c’est à dire la proportion d’or pur :
• or 24kt = or pur
• or 22kt = 91,7% d’or pur
• or 18kt = 75% d’or pur
• alliage d’or 14kt = 58,3% d’or pur
• alliage d’or 12kt = 50% d’or pur

Entretien

Même s’il n’est pas utilisé pur, l’or reste un métal tendre qui marque et se raye vite. Il est nécessaire de porter ses bijoux avec soin et d’éviter les chocs.
Vous pouvez vérifier vous-même le serti de votre bijou diamant à l’aide d’une loupe, ou même en le secouant légèrement près de votre oreille. Si vous entendez votre ou vos diamants bouger, il est nécessaire de l’apporter à un bijoutier spécialisé.
Lorsque la monture est très rayée, il est toujours possible de la faire repolir afin de lui redonner son éclat originel. Pour l’or blanc, il faut prévoir un rhodiage supplémentaire. En effet, l’or blanc n’est jamais blanc comme le platine, il a une légère teinte gris-jaune ; une fois poli, il est plongé dans un bain de rhodium, déposé par électrolyse. Ainsi de la même manière qu’un simple poli pour l’or jaune, il retrouvera son éclat du premier jour.
Le nettoyage se fait sans difficulté, la méthode la plus simple consiste à les immerger dans de l’eau savonneuse que l’on fera bouillir pendant une dizaine de minutes.
Si les objets comportent des traces de graisses, un simple passage avec un coton imbibé d’essence à Briquets suffit. Pour des traces plus coriaces, les objets en or peuvent être trempés dans de l’acide nitrique pur pendant une demi journée.

Le platine

Ce métal a une couleur argent blanc lorsqu’il est pur, il est malléable, ductile et très résistant à la corrosion. Sa résistance à l’abrasion et au ternissement fait qu’il est apprécié en bijouterie.
Le platine est considéré comme un métal plus précieux que l’or, de telle sorte qu’une récompense de platine est meilleur qu’une récompense d’or.
Le prix du platine varie en fonction de sa disponibilité, mais normalement il coûte environ deux fois plus cher que l’or. En dehors de cet inconvénient, le platine est particulièrement apprécié pour sa blancheur, qui n’a aucune influence sur la couleur des pierres. La pureté de sa blancheur métallique est souvent associée à la pureté lumineuse du diamant.
Le platine s’utilise presque pur. L’alliage de palladium ou d’iridium est de seulement 5 %. Plus dur et plus résistant à l’usure que l’or blanc, sa patine et son lustre sont incomparables.